95 % des laboratoires d’analyses sont en grève
Depuis le printemps de 2020, la réalisation des tests COVID-19 a généré un surplus de chiffres d’affaires d’environ 7 milliards d’euros pour les laboratoires d’analyse et une augmentation de leur excédent brut d’exploitation de l’ordre de 20%. Afin de compenser cette charge exceptionnelle pour les comptes de la sécurité sociale, l’État entend mettre à contribution les laboratoires. L’objectif est de récupérer environ 250 millions d’euros d’économie par an jusqu’en 2026.
Si les laboratoires sont bien enclins à en accepter le principe, ils en refusent les modalités proposées qui consistent à baisser les tarifs de tous les actes de façon définitive.
« Si elles sont appliquées, ces baisses pourraient conduire à la disparition des laboratoires indépendants qui n’auront pas les ressources pour les absorber alors qu’ils représentent actuellement 35% des acteurs de la biologie médicale. Avec eux, ce sont les laboratoires de proximité dans les zones rurales qui pourraient disparaitre et accentuer encore la problématique des déserts médicaux. » explique le syndicat des biologistes indépendant dans un communiqué
Au cours des dernières négociations, les syndicats ont proposé au contraire un partage de la marge, mais uniquement sur l’activité covid-19. Cette proposition a été refusée par la CNAM.
En dépit de la grève, les cas urgents seront néanmoins pris en charge par les laboratoires.
Parlons Vrai chez @JJBourdin_off
— Sud Radio (@SudRadio) November 8, 2022
Sur #SudRadio, François Blanchecotte annonce l’échec des négociations entre les biologistes et la CNAM (Caisse Nationale Assurance Maladie)
"On a décidé de lancer un mouvement de grève à partir de lundi 14" pic.twitter.com/9EaZqIRixk
Descripteur MESH : Laboratoires , Biologie , Sécurité sociale , Sécurité , Économie , Syndicats